Baraque à vélo

Baraque à vélo

Vélo


Randonnée permanente du Tourmalet

Randonnée permanente du Tourmalet

 

J’avais dans l’idée d’effectuer cette randonnée quand j’ai su que j’irais à Toulouse la dernière semaine d’août. À la base, je pensais la faire en 2 jours mais ma mère s’est cassé le bras alors je dois me rabattre à la journée mais 172km et plus de 4000m de D+ ça fait peur un peu mais bon je me dis que je fais l’essai et que si ça ne va pas je reviendrai !

Je choisis donc le Mercredi 29 août car ma sœur est de repos et pourra aider ma mère avec mes 3 enfants.

La nuit est difficile, je dors pas beaucoup et bien sûr quand je commence à sombrer le réveil sonne 4h15 puis départ à 5h en voiture jusqu’à Bagnères-de-bigorre que je vais atteindre vers 6h30 mais il fait encore nuit noire.

Je me prépare quand même et je fais tamponner mon carnet de route dans un tabac presse. Finalement je démarre vers 7h15 il fait très sombre alors je mets gilet jaune et éclairage.

On commence doucement par la vallée de Campan sur 15km avant Ste Marie de Campan c’est plat ça permet d’échauffer la machine qui n’est pas bien réveillée pour l’instant. Je prends les premières photos avec mon smartphone car j’ai oublié la carte externe de mon appareil photo arg !!

Début du col d’Aspin et le jour arrive enfin le ciel est assez bas j’espère juste que je n’aurai pas la pluie. Me voici sur la route du Tour de France, mais il n’y a personne pour m’encourager mais je vois sur la route « allez Phil » ça me motive, mais faut pas s’emballer la journée sera longue et il faut s’économiser et surtout prendre un petit rythme tranquille j’ai toute la journée pour la faire de toute façon. Au milieu de la montée, on se trouve dans une zone pastorale et les vaches et les chevaux sont donc en liberté faut se méfier, mais vu l’allure en montée, les risques de collisions sont peu probables. Le temps ce lève et l’on aperçoit les sommets alentour c’est un beau spectacle. Je me sens super bien c’est agréable et au bout d’un peu d’une heure me voici au sommet du col d’Aspin.

Photos obligatoires bien sur et je m’attarde pas et je descends sur Arreau et la vallée de la Neste qui vont m’emmener vers Guchen lieu du 2e contrôle. Dans la descente une petite frayeur avec un cyclo qui monte quasiment à gauche, heureusement que je ne suis pas à fond, je peux l’avertir à temps pour qu’il se pousse ouf !

Je traverse Arreau qui me rappelle de beaux souvenirs de vacances en famille quand j’avais 9 ans nous étions à Lançon qui se trouve au-dessus sur la colline.

Me voici à Guchen, il est 9h45 à peu près et après un café et un coup de tampon sur le carnet c’est le début du 2e col l’Hourquette d’Ancizan que le Tour a emprunté en 2010 je crois.

C’est très sec d’entrée, le compteur indique 8 à 9% et sur les panneaux jusqu’au sommet, la moyenne sera quasiment toujours au-dessus de 8% sauf au 5e km un petit replat permet de récupérer. Pour l’instant tout est au vert, les jambes vont bien et le moral est au beau fixe et le paysage est enchanteur. Un cyclo me rattrape à 3 ou 4km du sommet, mais je vois ensuite qui peine un peu car il est toujours dans mon viseur jusqu’au sommet où l’on discutera un peu avec échange de photos au panneau du sommet. Il me dit que son vélo est loué et que c’est la 1e fois qui fait ce genre de montée en double plateau courageux le gars et je pense qu’il a abusé de ses forces car au sommet, il restera un bon moment à faire des étirements. Il faut se méfier de la descente car il a toujours des troupeaux vaches mais aussi des ânes en liberté et au milieu de la chaussée et quand on connaît la détermination d’un âne, il faut évidemment éviter l’obstacle sans rechigner.

Il y a aussi une surprise car il faut remonter à nouveau avant de finir la descente et passer devant le lac Payolle. On est à nouveau sur la route du col d’Aspin, mais on redescend un peu ou il fait être vigilant pour ne pas rater la toute petite route sur la gauche qui mène au col de Serrat de Gaye ou de Bon.

Le bitume accroche à la roue, mais ça fait petite route bucolique c’est sympa, je ne croiserai absolument personne sur cette route et au sommet, le troupeau est arrivé avant moi chapeau !

Je suis donc super prudent dans la descente pour rejoindre la route qui mène au col du Tourmalet « le » gros morceau de la journée. Les 1er kilomètres sont assez régulier mais tout à coup la route s’élève et les pourcentages deviennent importants (au-dessus des 9% la plupart du temps) il faut bien gérer car de l’endroit au j’ai rejoint la route 16km de grimpette. Je tombe sur une zone de travaux pas évident de passer avec les voitures et autres camping-cars la circulation ce fait de plus en plus dense et il y a bien sur de nombreux cyclos dans les 2 sens.

J’évite de regarder l’heure pour éviter d’avoir des coups au moral et je suis bien heureux d’atteindre la Mongie mais je sais aussi qu’il reste 4km avant le sommet et pas des moindres.

Le paysage est toujours aussi beau, j’étais venu la dernière fois ici en 1995 en voiture faire de la rando. À l’époque ou je vivais encore à Toulouse. J’avais aussi gravi le Tourmalet dans l’autre sens en 1981 avec mon père, ça commence à faire et je me dis que comme ça je l’aurais dans les 2 sens.

Je repars donc de la Mongie et c’est pas simple et les moutons ont envahi la route, je dois mettre pied-à-terre et attendre que les faiseurs de laines veuillent bien me laisser le passage.

Le soleil est là mais il y a du vent de face bien sûr pour corser l’addition et à 2km un cyclo et à pied avec ses chaussures à la main il a l’air un « peu » le mot est faible démoralisé.

Moi sur le vélo, je vais à peine plus vite que lui les pourcentages sont costauds, j’essaye donc de mouliner au maximum pour pas trop entamer les calories, mais ça devient difficile quand même.

C’est un bonheur d’arrivée enfin au sommet après 6h de randonnée. J’achète un souvenir puis je me restaure au bar-restaurant du sommet avec un bon plat de pâtes aux légumes. C’est sympa aussi d’avoir les messages de Pierre Dumas qui suit le périple pas sms même si le réseau n’est pas toujours disponible.

Me voici dans la grande descente, on se laisse griser par la vitesse et les paysages, j’en oublie presque de faire des photos. Passage Barèges puis l’arrivée à Luz St Sauveur où j’arrive à trouver la D12 pour rejoindre les Gorges de la Luz et Lugagnan c’est tout plat mais ça ramollit les guiboles et quand il faut aller sur la droite vers Juncalas. C’est le point de non-retour soit je vais sur Lourdes et contourne le circuit pour revenir finir plus tard soit j’y vais et je n’ai plus le choix,je choisis donc la 2e solution, mais elle va me coûter cher cette option d’abord physiquement car je suis plus qu’entamé c’est tout au mental et après 2 cols de Lingous et de Croix Blanque il me faut encore gravir la col de Saoucède pour atteindre Labassère lieu du dernier control avant l’arrivée. Le descriptif indique des routes bucoliques et ils n’ont pas tort c’est magnifique, mais qu’est ce que c’est dur après le programme de la matinée. La dernière montée me semble interminable et la route n’est vraiment pas large et une voiture seulement peut passer mais je n’en verrai aucune. Après je ne sais combien de temps, j’arrive enfin au sommet du col puis je me dirige en légère descente vers Labassère quand j’atteins le panneau du village ça me semble bien petit et il vaudrait mieux prendre une photo du panneau avec le vélo pour la validation du brevet.

Je suis dans un état de fatigue avancé et, après la photo, je dépose mon smartphone dans la sacoche de guidon que  j’oublie de fermer et bien sûr il tombe et je ne peux l’éviter, je lui roule dessus et je casse la vitre ahhhh !! fini les photos et le reste car il m’est impossible de l’utiliser malgré qu’il soit toujours allumé.

En plus à l’entrée du village, je trouve un artisan menuisier qui me tamponne mon carnet comme quoi je me sens maudit.

La dernière descente ne sera pas un grand souvenir, j’ai les boules et je ne peux pas prendre de photos de Bagnères tant pis. Ensuite je me dis aussi qu’il valait mieux lui que moi et que j’ai vu des paysages grandioses c’est pour ça qu’on aime le vélo.

Au final, mon compteur indique 174,5 km pour 4320m de dénivelé en un peu plus de 9h30 (presque 10h) j’ai quand même une grande fierté qui m’envahit car c’est un petit exploit aussi

Surtout que je n’avais pas roulé beaucoup cet été mais voilà c’est fait et mon père de la haut doit être fier aussi.

Baraque


03/09/2012
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Balade cascade de Glandieu 7 Juin

Bon j'ai du retard mais mieux vaut tard que jamais ...

En ce Mercredi 7 Juin les collègues motards de la fac (Jacky,Alain,Seb,Gilles) veulent faire une sortie moto jusqu'à la cascade de Glandieu et manger au restaurant l'hôtel du Gland (non je plaisante pas)

Quel rapport avec moi et la catégorie vélo ? ben je décide de me faire un circuit et les rejoindres au restaurant.

Je choisis l'option train et en regardant la carte je vois qu'il y a moyen de faire une belle moisson de cols de le secteur.

Je choisis Chambéry pour point de départ et pouvoir aller gravir le col de l'Epine en premier.

Je rejoins donc la gare de la Part dieu mon train part à 6h40 j'arrive vers 8h à Chambéry ou je prends un petit café et je me mets en route.

 

Au début je cherche un peu ma route dans les rues mais je trouve rapidement.Je passe à Cognin dans la banlieue et je vois le panneau "col de l'Epine" 12km à faire et on est tout de suite dans le vif du sujet la pente vascille entre 5 et 8% par endroit sur 2km avant un replat.

 

Dans la montée du col de l'Epine

 

je passe par Vachet et "Nelson" Montfort (oui facile) ou une voiture d'AG2R La mondiale me dépasse puis s'arrête au bord de la route. Je me doute que c'est pas pour moi et j'ai autre chose à penser car dés la sortie du village la route reprend du pourcentage mais la vue est sympa.

 

Le lac du Bourget au fond

 

La montée ce passe plutôt bien et comme je m'entraine aussi en vue du col de la Bonette fin Juin j'essaye de faire toute la montée sans m'arrêter mais je suis obligé pour me soulager la vessie.

A l'approche du sommet je me retrouve un peu plus en forêt et c'est mieux car des gouttes font leurs apparitions je suis donc un peu à l'abri.

Juste avant le sommet il y a un point de vue et je décide de m'y arrêter pour faire des photos.

 

Pas encore fatigué ..

Et me voilà enfin au sommet du col à 987m

 

 

La descente commence et il y a du brouillard par endroit et une pluie fine donc je suis super prudent et en plus je tombe sur un tracteur qui tond les abords de la route ce qui rend la chaussée encore plus glissante.

 

descente col de l'Epine

 

En arrivant en bas à Novalaise il fait très beau et je m'apperçois que le nuage est accroché au col comme un micro climat (voir la photo).

 

Col de l'Epine et son nuage.

 

Le col qui suit est facile et je l'ai déjà passé en Mai à la randonnée des 3 lacs aux Abrets c'est le col de la Crussille que j'enchaîne pas le col de Lattaz c'est un peu plus difficile avec des bons pourcentages par endroit.

 

Quelques copines dans la montée du col de Lattaz

 

j'attaque une belle descente la pente est raide il doit pas être simple dans l'autre sens mais il me faut enchainer par le col du Mont Tournier et la fatigue commence à venir un peu.

 

Aprés ça une super belle et longue descente sur Yenne avec des pointes à 60km/h car route large et revetement parfait (seulement sur la fin de la descente)

Et j'arrive à Yenne ou je décide de boire une bière et de ravitailler avant d'attaquer la dernière partie de la matinée qui doit me mener à la cascade.

 

Centre ville de Yenne

 

Je repars donc en longeant le Rhône mais par une grosse départementale heureusement pas trop longtemps jusqu'au gorge de la Balme,endrot magnifique avec un faux chateau construit dans la falaise pour servir de leure et qui à servit pour l'emission de Sylvain Augier "la carte au trésor"

 

le Rhône

Gorge de la Balme

Il faut maintenant passer le dernier col de la journée et il commence à faire chaud et mes gourdes sont vide,il va falloir vite trouver quelque chose et c'est chose faite au bout d'une dizaine de kilomètres à Peyrieu près des terrains de sport ou une fontaine providentielle me tend le bras (et oui une fontaine ça a qu'un bras) enfin je vais pouvoir attaquer le petit col de Prèmeyzel.

La montée n'est pas trés longue mais avec les répétitions et la chaleur ça commnence à peser dans les crayons.

Il faut le voir le panneau.

 

Enfin la descente jusqu'à la cascade et le restaurant je mêne bon train car je me doute que les autres sont déjà à l'apéro. mais d'abord un arrêt à la cascade qui est magnifique.

Cascade de Glandieu

 

Jacky le duel ...

La récompense ..

 

Aprés mettre régaler d'un bon plat de charcuteries et surtout des cuisses de grenouilles à tomber par terre le retour sera sans interet et surtout trés dur par la nationale pour arriver à l'heure à la Tour du Pin ou le mental à mieux fonctionner que les jambes.

Encore quelques kilomètres de la gare de Vénissieux jusqu'à la maison ou 15 mn plus tard tombera un gros orage ouf .Au final 124km de sortie avec près de 1800m de D+ et 4 cols nouveaux.


28/07/2012
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Randonnée des 3 lacs les Abrets 17 Mai 2012

Jeudi 17 Mai 2012

Ce jeudi de fête nationale Norvégienne j'avais décidé depuis quelques temps déjà de participer à la randonnée des 3 Lacs à Les Abrets vers Pont de Beauvoisin.Le parcours passe par Charavines au bout du lac de Paladru et mon pote Krom habite la-bas depuis un moment et je n'ai jamais eu l'occasion d'y venir alors cette fois-ci c'est la bonne.

J'arrive vers le lieu de départ vers 8h10 je me gare non loin du départ et alors que je suis en train de décharger ma voiture j'ai un coup de klaxon et les Labaune (Christophe et Muriel) me saluent.Ils vont rejoindre Bruno Maillol tous du même club que moi l'ATSCAF Rhône pour gravir entre autre le col du Granier.

Moi je trouve le parcours de Bruno pas facile et vu ce que j'ai prévu de faire cela n'est pas possible. Je prends donc ma feuille de route et aussi pour le pointage et je décole vers 8h25.

 

Départ de la randonnée

 

A peine quelques hectomètres de parcourus que déjà les premières pentes de la journée un replat puis ensuite une très belle cote de 3km pour aller sur un plateau qui nous fera rejoindre les bords du lac de Paladru.

 

 

Paysage de campagne

 

 

Première pente

 

Aprés 15km environ nous arrivons enfin en vue du lac, j'ai un bon rythme mais je ne force pas car le programme est copieux. 3 cyclos me passent et roulent vite alors je décide de prendre la roue car l'heure tourne et j'avais prévu 9h30 chez mon pote.

 

 

Lac de Paladru

ça file rapidement (35 au compteur ) mais j'ai pas trop de mal à suivre bien calé dans les roues

Toujours le lac de Paladru

 

Nous passons par Paladru mais le village cette fois puis nous nous retrouvons sur l'autre rive et ça file toujours aussi vite. A mi-chemin je décroche dans une bosse pour éviter de me griller et de toute façon nous ne sommes plus très loin de Charavines. En arrivant à l'entrée du village le parcours va de suite à gauche et quelques cyclos font l'erreur d'aller tout droit (ils ont qu'à aller moins vite aussi) mais moi aussi il faut que je bifurque rapidement pour rejoindre la rue principale et j'arrive chez mon pote qui m'attend à la fenêtre avec un super tee-shirt jaune (pour être dans l'ambiance) et la un super petit déjeuner bis m'attend avec ces croissants,pains au chocolat et café bien sur.

Presque 45mn de pause ouah je sais pas à quel heure je vais finir mais bon tant pis je suis aussi en balade non ?

Je rejoins Chirens il est déjà presque 11h c'est le 1er ravito. mais vu ce que j'ai ingurgité avant je m'attarde pas juste le pointage et hop je repars.

Un peu de nationale pas terrible puis on part à gauche vers St Sixte et le col de la croix des mille Martyrs (enfin je croyais).

 

 

Dans la montée vers St Sixte

 

 

Il faut 6km de monter pour atteindre le village puis le parcours va à droite ah me dis-je en plus c'est un mur 19% au compteur arg et on arrive vers un lac (je dirais plutôt un étang) enfin bref encore un coup de cul et il faut aller à droite mais c'est pas bon je m'arrête pour regarder ma carte et je m'aperçois que le parcours de la randonnée ne passe pas au col,quoi !! j'ai pas souffert mille martyrs pour ne pas voir son col alors je prends la route du col.

 

 

Encore 3 km à grimper et je bascule dans la descente mais ou est le panneau ? je le vois au dernier moment et je freine presque brusquement pour m'arrêter et prendre une photo

Col de la croix des mille Martyrs 884m

 

 

 

J'entame une belle descente hors piste donc mais je rejoins le parcours à Miribel-les-Echelles ou je continue de descendre jusqu'au 2ème ravito. à Entre-deux-Guiers. Je pointe et mange bien pour pouvoir continuer il est 12h passer alors j'hésite entre aller sur le 90 ou continuer mais quand j'arrive à la bifurcation des 2 circuits je décide de continuer sur le grand.

 

 

 

 

Les jambes vont pas trop mal à ce moment là mais je regarde la carte et je vois que le parcours se dirige vers la rive Est du lac d'Aiguebelete que je connais déjà alors je décide de prendre la rive Ouest mais il s'avère qu'il y a pas mal de circulation et qu'on voit à peine le lac.

Lac d'Aiguebelete rive Ouest

 

Je rejoins le parcours et j'essaye de continuer pour atteindre le col de la crusille. Aprés une belle montée je prends une photo rapide sans descendre de vélo et je continue en descente sur la D35 et passe le col de Banchet je crois mais je vois pas de panneau peut-être j'allais trop vite enfin bref c'est pas grave on continue.

 

Nous traversons ensuite Pont de Beauvoisin puis on nous fait aller sur des petites routes pour éviter la nationale mais ça grimpe encore et encore et la dernière pour aller jusqu'à l'arrivée fait plus de 3km de long et la je souffre heureusement que ça se termine car je commence en avoir pleins les bottes.

Voilà me voici enfin au but il est 14h25 je crois enfin par la et je tombe sur Thierry Valot et 2 de ses fils qui ont fait le 90 ce qui fait que nous étions 4 de l'ATSCAF sur cette randonnée.

Au final un beau circuit de 118km avec 1950m de dénivelé, parfait pour le col de la Bonette fin Juin.

Baraque


17/05/2012
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Balade à vélo dans les montagnes d'Alaric (Aude)

En vacances sur Toulouse pour la semaine des vacances de Pâques, j'avais décidé de faire un parcours à vélo si possible avec mon copain Franck partenaire de voyage à vélo.

 

Le parcours était tracé et nous nous sommes mis d'accord pour le Vendredi 13 Avril (comme quoi l’on n’est pas supertitieux). À 6h30 du matin Franck arrive chez ma mère, on accroche son vélo avec le mien sur mon porte vélo. Nous partons, il fait encore nuit et le temps et plutôt menaçant très couvert ce qui motive à moitié. La météo a annoncé un temps variable avec un peu de vent, c'est exactement ce qui va ce passer.

 

Après 1h30 de voiture et après avoir traversé Limoux difficilement à cause de travaux nous arrivons à Villardebelle lieu du départ. Nous trouvons une place à côté de l'église et près d'un grand chêne planté en 1792 par le curé du village comme quoi il est ancien et il a dû en voir des choses.

 

Il fait gris et humide quand nous démarrons vers 8h20 après la préparation. Franck n'a pas de gants et moi j'ai seulement les gants de Printemps et vu la température ce n’est pas une bonne idée.

Enfin prêt

 

Allez c'est parti le parcours initial prévoit 132km et 17 cols avec plus de 2400m de dénivelé mais nous ferons une petite variante mais on verra plus tard.

 

La première montée nous conduit au col de l'Homme mort à 764m d'altitude et mon compteur affiche 5° la pente moyenne est de 5% il est très régulier ce qui permet un échauffement en douceur.

 

Montée au col de l'Homme Mort

 

 

 

Aprés un peu moins d'un demi heure nous arrivons enfin au sommet du 1er col de la journée.

 

Col de l'Homme Mort 764m (un peu effacé)

 

Avant de descendre nous décidons de laisser tombé le 2e col dit du Paradis car difficile et il fait super froid les doigts sont pris et la descente va s'avérer être un calvaire. Pourtant elle est belle cette descente mais c'est bien la première fois que nous sommes si content d'avoir enfin une montée pour nous réchauffer. Nous montons donc tranquillement vers Mouthoumet et le temps commence à ce lever, ça devient agréable.

 

 

Nous arrivons donc au village et cherchons une boulangerie ou un bar avec un café chaud pour nous réchauffer le bout des doigts. Il est beau ce village et je suis surpris de voir que ce village un peu perdu il faut bien dire à une Gendarmerie,la Poste,Les Pompiers enfin bref la totale manque plus qu'un Carrefour ou autres et on a la grande ville.

 

Dans les rues de la métropole ...

Pause café à Mouthoumet

 

Après cette petit collation, nous repartons et passons sans effort notre 2éme col de la journée le col des Fourches qui culmine à 540m.

 

Col des Fourches

 

 Nous attaquons une belle descente avec un revêtement magnifique jusqu'à Laroque de Fa et la nous faisons une petite erreur de parcours vite corrigée et partons vers le col de Cascagne. La route devient escarper et pas géniale avec des trous, mais il y a très peu de voitures sur ce parcours et le paysage est vraiment magnifique et le soleil est maintenant de la partie que demander de plus.

 

 

On arrive au sommet et j'oublie de prendre la photo c'est pas grave c'est le col de Cascagne et c'est 631m. Dans la descente, je croise un mouton au bord de la route, je ralentis car ils sont assez imprévisibles. Nous arrivons ensuite dans un village avec un nom merveilleux "Dernaceuillette"un peu perdu mais très joli. Nous remontons  et tombons sur une petite cascade.

 

Petite cascade

 

 

Une jolie grimpette pour enchaîner 2 cols celui du Prat puis le col des Liges. Il y a du vent et pour l'instant il est assez latéral, mais on se dit aussi qu'au retour, on l'aura dans le nez.

 

Nous passons, mais ne nous voyons pas de panneaux qui indiquent les cols tant pis on notera cela quand même.

 

Dans la descente qui suit on déboule sur un carrefour et j'annonce à Franck que c'est la dernière échappatoire pour réduire la distance et les difficultés. Moi je n’ai pas énormément roulé et Franck encore moins mais pour l'instant tout va bien alors nous décidons de poursuivre le chemin prévu.

 

C'est parti pour le col de Couisse puis celui de Ferréol

 

Col de Couisse

Col de Ferréol

 

Il est l'heure de manger et nous jetons notre dévolu sur un charmant village du nom de Palairac.

 

Il faut bien sur grimper un peu, à l'entrée du village nous voyons un hélicoptère du SAMU arrêté et les pompiers qui descendent avec l'ambulance. Ça n'envisage rien de bon mais bon !

 

Au centre du village il y a une petite place au soleil avec des bancs, c'est parfait pour s'installer.

 

C'est très international ce village voitures Anglaise et Allemande sur le parking et l'ancienne Mairie à vendre avec un numéro en Belgique. Il reste des otoctones dans le coin ?

 

Palairac

Palairac

 

Aprés avoir englouti nos victuailles il faut repartir , je sais pas si c'est la salade "pâtes,thon" ou quoi mais j'ai le ventre en vrac et les jambes coupées à partir de ce moment là ça va commencer à être trés dur. Nous arrivons au col de Gineste ou quelqu'un c'est entrainer au tir (voir photo)

 

Col de la Gineste 416m

 

Direction maintenant le col d'Amiel ou in n'y a plus moyen de revenir il faut aller jusqu'au bout mais les jambes sont dures et j'ai le ventre de plus en plus encombrer.

 

Col d'Amiel 376m

 

Nous attaquons la descente vers Quintillan ça permet d'essayer de récupérer, mais le vent en rafale est de plus en plus présent, je me dis à ce moment-là que le retour va être très compliqué car nous avons atteint juste la moitié du parcours. Nous sommes maintenant dans les vignes car nous sommes dans la partie orientale des Corbières. Nous passons devant de nombreuses coopératives jusqu'à Cascastel de Corbières qui est le point le plus éloigné du parcours et nous tombons en plein enterrement.

 

 On change donc de sens, le vent nous freine avec ses rafales pfff la ça va ce jouer au mental car les jambes ne sont plus vraiment présentes.

 

Nous passons à Albas puis nous attaquons les 5km de montée vers le col de Prat avec vent de face. Je prends une grosse fringale à la moitié avec en plus un début de crampes. Je ravitaille et j'espère que ça va aller mieux. Il faut que j'atteigne Villerouge Termenes et c'est non sans mal qu'on y arrive.

 

Franck à l'air bien il en profite pour téléphoner et moi je trouve des gens en camping car très gentil qui m'offrent du papier toilettes. Il y a des WC publics, je peux enfin me soulager de quelques grammes ouf!!

ça va un peu mieux et je prend une photo du château de Villerouge

Château de Villerouge Termenes

 

Nous repartons pour un enchainement Col de la Tranchée puis col de Bedos même si ça va un peu mieux j'ai quand même du mal dans les montées.

 

Col de la Tranchée

 

Col de Bédos

 

Nous redescendons quelques peu avant de remonter à nouveau vers les cols de Termes puis de Caroun. Avec le vent, c'est vraiment  compliqué, heureusement de temps en temps nous passons dans les bois, ça fait donc office de barrage contre ce satané vent.

 

Col de Termes

 

Heureusement que le paysage reste exceptionnel ça aide dans la tête même si les jambes n'y sont plus. Il n'y a pas de panneau pour le col de Caroun nous arrivons donc aprés une belle descente à Termes ou se trouve une ruine d'un château Cathare.

Beau paysage

Termes

Château Cathare

Il y a des nombreux véhicules scolaires d'ailleurs. La descente continue avec un passage dans 2 tunnels non éclairés. Dans le 2ème il fait nuit noire on avance donc prudement en espèrant qu'il y aura aucun obstacles.

 

Château de Termes de l'autre coté

 

Nous sommes toujours en descente et nous passons le village de Vignevieille nous allons attaquer le dernier col de la journée et pas le moins difficile le col de la Loubière où il faudra enchaîner par une seconde montée de 3km après les 8km du col ouille !!

 

J'ai vraiment beaucoup de mal, Franck est parti devant je suis obligé de m'arrêter une première fois à cause de crampes, je marche donc un peu et je bois surtout pour essayer de faire passer ça du mieux possible. Je repars et 2e arrêt à Larrière un petit village où j'en profite pour ravitailler avec un peu de sucré et de salé. Je repars difficilement Franck m'attend et reste avec moi pour finir le col.

 

Enfin le sommet ouf !!

 

Col de la Loubière

 

Une courte descente avec des moutons et un gars du coin qui fait brûler des arbres. Nous arrivons à un carrefour, il faut malheureusement aller tout droit et donc grimper encore aie.

 

La encore un arrêt pour pause technique et faire passer les crampes. J'arrive enfin au sommet une petite descente pour finir jusqu'à la voiture, mon plaisir est immense quand je la vois !!

 

Voilà malgré les difficultés du jour ce fut une superbe sortie dans un coin que nous ne connaissions pas. Un bilan de 121km avec 16 cols et 2350m de dénivelé parfait pour préparer le reste de la saison et le fameux col de la Bonette et c'est 2800m au mois de juin.

Baraque


14/04/2012
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L'Alpe d'Huez

C'est le weekend mythique de l'ATSCAF et au lendemain de ma chevauchée au Galibier il faut enchaîner avec l'Alpe d'Huez en ce Samedi 25 Juin, un mois avant les coureurs du Tour de France.

 

Tout le monde ou presque se retrouve au petit-déjeuner au gîte Le Soleil ou nous logeons pour ma part depuis Jeudi soir. Le rendez-vous est fixé sur le parking tout de suite à l'entrée de Bourg d'Oisans et pratiquement au pied de la montée.Moi j'ai pris l'option de garer ma voiture au barrage de Chambon car je dois quitter mes petits camarades rapidement ayant rendez-vous à St Romain de Gal pour donner un concert anniversaire avec mes potes des TETEDEZOF.

 

Mais revenons à nos moutons ! D'autres aussi choisissent le parking du barrage et surtout Alain Derrac avec sa camionnette même si il s'avérera plus tard qu'il ne sera pas très utile à cause de l'égarement de ses clés mais c'est une autre histoire.

 

Il fait un soleil radieux vraiment le top pour cette grimpette mythique

 

Préparation pour la grimpette

Les premiers lacets (pas facile a distingué)

 

 Le départ est groupé, mais comme on entre rapidement dans le vif du sujet, chacun va prendre son rythme car le but du jeu est d'arriver au sommet sans être carbonisé même si on sait que Bernard suit avec son Tagazou.

 

Déjà des echapées avant d'attaquer la montée ...

 

Les premiers lacets

 

On attaque donc les 21 virages qui ont d'ailleurs tous un nom d'un ancien vainqueur d'étape à l'Alpe d'Huez je pense que le record de Pantani et c'est 36,45 mn ne seront pas battu par un Atscafien ou l’on vérifie tout de suite au sommet qu'est qu'il a prit...

 

Il y a un peu de monde déjà dans la montée, ça parle le Batave,l'anglais enfin bref c'est une montée qui fait rêver et cela partout dans le monde.

 

On nous avait dit que les 3 premiers kilomètres étaient dur c'est vrai, mais il s'avérera que les 3 derniers aussi on les sent bien passer.

 

C'est dur quand même ..

 

Les 4 premiers kilomètres, ce font à l'ombre puis vient le village de La Garde où l’on retrouve le soleil et les paysages alentour c'est merveilleux quelle impression de bien être.

 

Bourg D'Oisans devient petit

La Garde

 

 

Finalement on voit qu'avec l'entraînement des derniers mois la montée, ce fait tranquillement suffit pour cela de trouver son rythme mais surtout il faut le garder et ne pas essayer de suivre les nombreux cyclos qui vous passent sinon c'est dans le rouge et la c'est cuit.

 

On passe dans le village d'Huez, mais la station est encore à 5 Km et on l'aperçoit plus haut il faut continuer à faire chauffer les mollets.

 

C'est tellement beau qu'on en oublie un peu la fatigue qui commence à ce faire sentir sûr les derniers virages.

 

La stèle en l'honneur de Joaquim Agosthino ancien vainqueur et décédé depuis.

 

Les derniers virages apparaissent enfin et un photographe se trouve là comme pour le Galibier la veille c'est d'ailleurs la même société. Il faut donner les derniers coup de collier et pas grand monde pour nous encourager sur le bord de la route pas comme en Juillet sur la route du Tour de France ou ce sera plein et l’on ne verra même pas le bord de la route.

 

C'est presque bon

 

 Nous voilà dans la rue principale avant le pont ce n'est pas tout en haut, mais je regarde mon compteur et j'ai mis 1h20 pour grimper, je suis satisfait surtout qu'avec 103kg à monter je n'ai pas la taille grimpeur. On va donc attendre tout le monde et d'ailleurs personne n'a abandonné et tout le monde est au rendez-vous au sommet bravo !! Une photo des filles d'abord puis du groupe, il est l'heure de trouver l'endroit pour le pique-nique

 

Bravo les filles

La photo de groupe

 

 Migi est parti en reconnaissance pour le pique nique, mais vers le col de Sarenne personne n'a envie d'aller jusqu'à là et nous nous posons près d'une sono qui nous envoie ses décibels mais bon c'est pas trop un problème.

 

le pique nique

 

Moi j'engloutis rapidement mon sandwich et le contenu de mon sac car je dois partir pour aller rejoindre la voiture et aller au gîte me changer et me doucher. Je quitte à regret mes petits camarades car j'ai passé un bon moment avec eux.

 

C'est parti pour la descente qui est belle d'ailleurs mais faut être prudent car les virages arrivent vite dans ce sens-là.

 

Je vais jusqu'à la Garde et je prends à gauche sur une route en corniche pas facile car ça va monter sur 8 Km avec de bons pourcentages (8 à 9% par endroits) et il n'y a pas de virages pour récupérer c'est donc dur pour les jambes.La route est belle en tout cas et c'est super impressionnant le vide en dessous en aperçoit la vallée et l’on se dit que le petit muret en pierre est peu de chose si on a le vertige vaut mieux pas se rapprocher du bord.

 

Le vide c'est impressionnant ..

 

Les jambes sont lourdes à ce moment-là et il faut encore et encore donner des coups de culs et la descente sur les graviers n’est pas terrible surtout quand arrivant en bas, je croyais qu'ont été directement sur le barrage mais que néni il faut remonter 3 Km pour l'atteindre pff tant pis les copains zikos attendront... mais j'arrive à la voiture et Alain cherche les clés de la camionette pas glop, il les retrouvera heureusement plus tard.

 

Voilà une bonne douche, je récupère mes affaires et je pars et je croise pleins d'astcafiens qui grimpent les lacets des 2 Alpes des fous je vous dis ... mdr

 

Bilan de 62km avec 1700m de dénivelé du sur mesure merci l'ATSCAF et à l'année prochaine...

 

 

2h plus tard j'arrive à St Romain de Gal où le matériel est déjà en place et les invités presque déjà tous là nous commençons à jouer et je finirai la soirée vers 3h du matin le temps de rentrer et ranger le matos et il est 4h30 du matin quand je me couche si c'est pas du week-end de ouf !!

 

Baraque

 


18/07/2011
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